La crise de la quarantaine
1973/2013
1973
Premier choc pétrolier la première crise.
Modification des statuts de la Banque de France par la loi 73-7 du 3 janvier 1973
article 25
Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France.
1992
Traité de Maastricht
(traité sur l’Union Européenne)
Article 107
Dans l’exercice des pouvoirs et dans l’accomplissement des missions et des devoirs qui leur ont été conférés par le présent traité et les statuts du SEBC, ni la BCE, ni une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres ou de tout autre organisme.
Les institutions et organes communautaires ainsi que les gouvernements des États membres s’engagent à respecter ce principe et à ne pas chercher à influencer les membres des organes de décision de la BCE ou des banques centrales nationales dans l’accomplissement de leurs missions.
Article 108
Chaque État membre veille à la compatibilité de sa législation nationale, y compris les statuts de sa banque centrale nationale, avec le présent traité et les statuts du SEBC, et ce au plus tard à la date de la mise en place du SEBC.
1993
Modification du statut de la Banque de France
Loi n° 93-980 du 4 août 1993
article 3
il est interdit à la Banque de France d’autoriser des découverts ou d’accorder tout autre type de crédit au Trésor public ou à tout autre organisme ou entreprise publics. L’acquisition directe par la Banque de France de titres de leur dette est également interdite.
Des conventions établies entre l’Etat et la Banque de France précisent, le cas échéant, les conditions de remboursement des avances consenties jusqu’à la date d’entrée en vigueur de la présente loi au Trésor public par la Banque de France.
Les dispositions du premier alinéa ne s’appliquent pas aux établissements de crédit publics qui, dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par la Banque de France, bénéficient du même traitement que les établissements de crédit privés.
2008
Crise des Subprimes
(prêts hypothécaires pourris aux Etats Unis)
première étape
des financiers américains décident d’exploiter les classes les plus modestes en accordant des prêts sans conditions, sachant pertinemment qu’ils ne seront pas remboursés, mais peu importe ils se paieront sur la bête, saisies des biens, expulsions.
seconde étape
d’autres financiers « titrisent » ces dettes pourries (triturent,mélangent,camouflent) pour les refourguer à d’autres avec l’aval des agences de notation.
épilogue
tout le système financier mondial est contaminé, les pertes sont colossales, les plus grands établissements financiers s’écroulent, l’un d’entre eux, pour des raisons de concurrence entre hyènes de la finance, est sacrifié, Lehman Brothers, générant la panique mondiale.
Réponse des Etats
on sauve les banques de droit privé par apport d’argent public (la collectivité paie pour sauver des irresponsables malfaisants) à coup de milliers de milliards, aggravant de ce fait les dettes publiques d’états déjà surendettés qui doivent continuer à se financer, contre intérêts cause première de leur surendettement, sur les marchés financiers qu’ils ont sauvegardés.
et on impose aux Etats de faire des économies pour apurer leurs dettes (politique d’austérité) engendrant chômage, régression des revenus, misères sociales.
on met à profit cette sympathique opportunité pour promouvoir les réformes structurelles, autrement dit, détruire les structures de solidarité sociales, assurances chômage, assurances maladies, retraites…et abolir le droit du travail.
2010
Constitution Européenne
Article 123
1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées «banques centrales nationales», d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
2. Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les établissements privés de crédit.
2013
France « accord » sur la fléxi-sécurité du travail
facilite les procédures de licenciement, le recours au chômage partiel et la baisse des salaires.
1973/2013 quarante ans de « crise » pour revenir sur tous les acquis sociaux et instaurer l’hégémonie du pouvoir financier, mettre en place toutes les conditions de l’autodestruction.
« Les hommes politiques, j’vais vous faire un aveu, ne sont pas bêtes.
Vous vous rendez compte de la gravité ?
Ils sont intelligents.
Ca veut dire que tout ce qu’ils font, ils le font exprès.
Ils y réfléchissent, ils y pensent.
Parce que, vous comprenez, si c’était des cons, ça irait tout seul.
On dirait : « Bon, beh, c’est des cons. » Nan, nan, nan, nan.
Les présidents et les dirigeants des pays qui ont laissé crever l’Afrique, l’Amérique du Sud et bientôt les Indes, c’est des gens qui le font exprès. »
« Y a des gars qui vendent de l’intelligence et qui n’ont pas un échantillon sur eux…… »
Le meilleur reste à venir, dormez braves gens.
Dossier éco INSEE Janvier 2014